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La Perméabilité

Pour des fins d’analyse et de mise en lumière des stratégies d’aménagement de la ville de Bordeaux, un projet urbain en particulier fut sélectionné compte tenu de ses qualités diverses. Il s’agit de l’ilot d’Armagnac, un projet qui s’inscrit à la limite du quartier Belcier. Cet îlot est ici choisi comme objet d’analyse puisqu’il est l’un des premiers projets à voir le jour suite au nouveau plan d’urbanisme de Bordeaux 2030. Ainsi, le projet fut annoncé comme figure de proue d’un modèle à suivre dans les développements futurs de la ville.



Le projet d’Armagnac se divise en trois ilots distincts cherchant à respecter les alignements des rues et le caractère urbain recherché. Ces ilots sont développés en périphérie afin de laisser libre des cœurs d’ilots privés et appropriables. Le projet vise à donner une porte d’entrée au quartier du côté Ouest tout en apportant une forme d’urbanité à la future place d’Armagnac à l’Est. Par une densité plus élevée que le tissu dans lequel il s’inscrit, le projet tente d’établir une progression vers de plus grandes échelles souhaitées pour la ville à venir au Sud. On prévoit que le secteur, de par sa position stratégique et l’arrivée du tramway, sera fortement en demande dans les prochaines années. Pour l’ilot d’Armagnac seul, on attend plus de 1000 nouveaux habitants d’ici 2014. Évidemment, on vise une mixité sociale et une diversité programmatique intéressante contribuant à la vie de quartier.





        

Le projet de l’ilot d’Armagnac s’inscrit dans une revitalisation quasi-complète du quartier Belcier où bon nombre des équipements actuellement en place seront démolis. Conséquemment, il présente peu de raccrochements majeurs aux axes existants. En fait, le projet joue plutôt le rôle de catalyseur de nouveaux liens et de nouveaux espaces publics au sein du quartier. Il s’ouvre, entre autre, sur la future place d’Armagnac en tête d’ilot Est et prolonge la rue Sarrette, une allée de desserte en provenance de la place Ferdinand-Buisson, au Nord. Outre cela, le projet de l’ilot d’Armagnac cherche un raccrochement et la création d’une multitude de nouveaux liens. Tout d’abord, on vient créer un axe Nord-Sud sous forme de jardin piéton et cyclable reliant les rues Delacroix et d’Armagnac. Celui-ci cherche à établir un lien avec le futur projet de l’ilot d’Armagnac sud, où l’axe du jardin sera prolongé vers le nouveau quartier qui remplacera la gare de tri. Le lien le plus important, toutefois, se fait au niveau de la place d’Armagnac qui s’ouvrira sur une ceinture verte souhaitée à grande échelle par les designers urbains derrière le projet du quartier Belcier. On l’appelle l’espace VIP (vélo-intermodalité-piéton) et on la conçoit comme un équipement collectif à ciel ouvert, un espace autonome autour duquel s’agrègent les fonctions publiques, notamment au niveau de l’ilot d’Armagnac. De plus, l’espace VIP unira le présent projet aux grands boulevards, aux quais de la Garonne et à la gare St-Jean dans une perspective de circulation douce et apaisée.







Les rues qui ceinturent l’ilot d’Armagnac de part et d’autre occupent toutes des fonctions diversifiées, mais complémentaires. Au Nord, la rue Étienne-Delacroix est celle sur laquelle le tramway allant des centres anciens jusqu’à Bègles est implanté. Cet aménagement créé toutefois une situation un peu particulière; Delacroix se trouve scindée en deux par le corridor du tramway alors que de chaque côté se trouvent des allées de desserte pour les bâtiments limitrophes. Au sein de l’ilot à l’étude, on a implanté face à ce corridor des programmes liés à la vie de quartier, essentiellement des commerces et des activités associatives. La rue Beck, à l’Est, unit la place Ferdinand-Buisson à la place d’Armagnac et est empruntée exclusivement par des voitures à basse vitesse et des piétons. Les constructions rue d’Armagnac, quant à elles, font office de nouveau front bâti sur une rue prévue pour un flot automobile important. Effectivement, si le tramway en provenance de la gare emprunte Delacroix, les automobilistes, eux, empruntent d’Armagnac. Ainsi, on cherche à privilégier l’implantation d’activités tertiaires (bureaux) et limiter davantage la circulation piétonne. La même logique s’applique à la rue Terre de Bordé, limite Ouest de l’ilot d’Armagnac. Pour ce qui est de la rue Sarrette qui est le prolongement de l’axe en provenance de la place Ferdinand-Buisson, elle sert essentiellement de desserte automobile pour les ilots. Quant au futur jardin unissant Delacroix et D’Armagnac, il a été prévu de part et d’autre de celui-ci des allées de desserte automobile alors que le jardin reste majoritairement à usage piéton.



Axes importants

Types de rues

Types de jonctions

Le projet de l’ilot d’Armagnac, bien qu’il soit plutôt modeste, contient une diversité intéressante au niveau de ses types de jonctions. À l’Est, les rues Beck, Delacroix et d’Armagnac se rencontrent pour former la place d’Armagnac. On peut supposer qu’à cet endroit, il y aura un flux de personnes assez important avec les automobilistes en provenance de la gare, les piétons empruntant l’espace VIP et l’intermodalité du tramway. Quant à l’intersection des rues Sarrette et Delacroix, il y a là un type de jonction plutôt riche; un croisement franc entre le corridor du tramway et une rue de desserte automobile. La voiture (circulant à basse vitesse) y sera donc reléguée au second plan et le passage du tramway priorisé. De plus, un arrêt de tramway vient affirmer cette jonction comme déterminante du point de vue de l’intermodalité. À l’Ouest, toutefois, au croisement entre Terre de Bordé et Delacroix, la présence du tramway est aménagée différemment. Effectivement, Terre de Bordé est un axe automobile et croise le corridor du tramway en contrebas de celui-ci. Il n’y a donc aucune interaction entre ces deux modes de transports. Pour ce qui est de la jonction des rues Terre de Bordé et d’Armagnac, celle-ci s’affirme comme un lieu de transit automobile étant donné sa configuration en rond-point.

Types d'îlots

La Diversité

Usages

Le projet d’Armagnac se compose de trois ilots qui font approximativement 80m par 90 m. Ces derniers possèdent chacun leur propre logique et sont en quelque sorte indépendants des autres ilots, une forme urbaine caractéristique de ce quartier. Leur développement sur cour laisse libres des cœurs d’ilots d’environ 45m x 55m. Ceux-ci font parfois office de stationnement (pour les usages axés sur le commerce), parfois de jardins privés partagés ou simplement de lieux de circulation et de distribution (pour les usages résidentiels). Les logements du projet sont pour la plupart des logements traversants d’environ 17 m de profondeur qui ont leur façade publique sur rue et le derrière privé sur le cœur d’ilot. Selon les règles du pouce données dans Bentley et Al, les ilots du projet d’Armagnac sont idéaux de par leur taille et leur configuration.

Il y a, au sein de l’Ilot d’Armagnac, une mixité d’usages contribuant à l’effervescence du quartier. Tout d’abord, le programme laisse une place importante au logement; 603 unités (± 28 925 m²) sont intégrées dont 175 seront des logements étudiants, 95 des logements familiaux, 60 des logements sociaux, 166 des logements en locatif libre et 107 des chambres pour le personnel roulant de la SNCF. Tous ces types résidentiels se retrouvent dans des formes urbaines plus ou moins semblables et à des densités qui se ressemblent également (bien qu’un peu plus élevée pour les logements étudiants et réservés aux familles). Toutefois, on peut remarquer que les logements en locatif libre sont ceux qui sont situés de part et d’autre du jardin entre Delacroix et d’Armagnac et près de la place du même nom, donc possiblement les bâtiments les plus en demande. Outre le résidentiel, 9000 m² de bureaux, 750 m² de commerces et d’activités associatives ainsi que des équipements de proximité (gymnase, médiathèque, crèche) seront intégrés au projet. Les usages de bureaux seront implantés en tête d’ilot Ouest comme élément signal du quartier pour les arrivants des quartiers centraux. Les usages de commerces et d’équipements de proximité, quant à eux, s’implanteront en lien direct avec l’axe de tramway rue Delacroix et la future place d’Armagnac, contribuant ainsi à la rendre vivante et à lui donner une présence dans la ville.



Les nombreux usages ainsi intégrés au quartier sont non seulement compatibles entre eux, mais également interdépendants. En effet, l’implantation d’équipements publics telle une médiathèque n’est possible que lorsqu’un certain bassin de population est disponible au sein du quartier. De ce fait, il devient totalement nécessaire d’intégrer des logements au projet afin de contribuer à cet accroissement de population. De plus, comme l’ilot d’Armagnac est l’un des premiers ilots du quartier à être requalifié, on cherche à y établir des usages qui soient attractifs pour les futures unités locatives avoisinantes.

 

Au niveau architectural, on a évité de traiter les ilots comme de simples parcelles au milieu desquelles on implante une barre de logement. Néanmoins, le fait demeure qu’il y a peu de diversité dans les styles ou les typologies au sein des ilots. Cependant, on a fait appel à divers architectes selon les parcelles disponibles tout en ayant préalablement établit certains gabarits d’immeubles afin d’éviter que les trois ilots soient identiques. Au final, le tout est cohérent sans être redondant.

Les circulations piétonnes majeures attendues au sein du site sont majoritairement reliés à la présence du tramway et à l’espace VIP. La place d’Armagnac, de par sa position privilégiée par rapport à ces deux éléments attracteurs possède un fort potentiel commercial et fait office d’un attractif (aimant) à piétons. Pour la rue Delacroix, la même logique s’applique où l’attractif principal est ici la station de tramway. Sur le parcours entre la place et la station, ce sont des commerces que l’on retrouve, mais dépassé l’arrêt, il s’agit davantage d’usages de bureaux ou d’agences ne demandant pas un flux de circulation piétonne intense. Quant à la rue Sarrette qui unit Delacroix et d’Armagnac, on pourrait penser qu’il s’agit d’un axe à fort potentiel piéton puisqu’en lien direct avec la station de tramway. Toutefois, comme elle n’est pas du tout configurée pour le piéton,  on peut supposer qu’il est du désir des planificateurs de faire en sorte que le jardin entre Delacroix et d’Armagnac devienne l’axe de transit piéton numéro 1 entre la station de tramway et le futur développement au Sud.



Puisque la majorité des concentrations piétonnes dépendent des usages de jour (bureaux, médiathèque, commerces), il apparaît clair que les flux de piétons empruntant les rues varieront de façon importante entre les moments dans la journée et entre la semaine et le weekend. Toutefois, comme une certaine circulation piétonne demeure en lien direct avec les usages résidentiels et la présence du tramway, on peut supposer que le site ne sera jamais complètement déserté par les piétons. Une telle situation est bénéfique au niveau de la sécurité et fait en sorte de créer un quartier qui a une viabilité variée au cours de la semaine.

Concentration des circulations piétonnes

La Lisibilité

Au sein du tissu urbain du quartier Belcier, plusieurs routes ou chemins sont déjà bien ancrés. Tout d’abord, l’arrivée de la gare par le pont du Guit est une des routes fortes du site. Il y a également une certaine quantité de personnes qui accèdent à l’ilot d’Armagnac par la place Ferdinand-Buisson, récemment rénovée. Celles-ci le font majoritairement par la rue Beck puisqu’elle rejoint directement la place d’Armagnac. Elle est donc beaucoup plus lisible que la rue Sarrette, par exemple. Une autre route sur laquelle on mise certainement pour le futur quartier Belcier est celle entamée par l’aménagement du Jardin entre Delacroix et d’Armagnac qui se poursuivra au Sud dans l’axe des rails de chemin de fer actuels. Bien entendu, on considère que l’espace VIP deviendra quant à lui la route majeure dans le quartier. On cherche à faire de cette route une sorte d’événement, un parcours scénographié parsemé de signes forts; bâtiments exceptionnels, hauts ou patrimoniaux.



En outre, même si chaque rue qui borde le site possède ses qualités propres et qu’elles visent un mode de circulation en particulier, il est intéressant de noter qu’elles sont toutes accessibles au piéton, ce qui aide à la lisibilité du tissu. Règle générale, on peut se déplacer de façon relativement semblable lorsqu’on est en voiture ou à pied. Cependant, le tramway emprunte, quant à lui, une route un peu différente qui se veut la plupart du temps plus directe, mais qui n’est pas empruntable par le piéton.

Les routes

Lorsqu’on analyse le tissu urbain à plus grande échelle dans le secteur de Belcier, plusieurs polarités sont facilement identifiables. D’une part, on remarque que la gare St-Jean est un attractif assez important tant au niveau commercial qu’humain. Ensuite, on peut supposer que la place Ferdinand-Buisson joue également un rôle en ce sens, bien qu’il soit moindre. Quant à eux, les quais de la Garonne ont également une place de choix en termes d’attractivité à Bordeaux, mais davantage de façon linéaire. Pour ce qui est des polarités qui sont directement limitrophes au site, il y en a trois; la place d’Armagnac, la tête d’ilot Ouest avec le projet « Prélude » et l’arrêt du tramway au coin Delacroix-Sarrette.





 

Les noeuds / polarités

Les points de repère

Puisque le quartier Belcier est actuellement en pleine redéfinition, les points de repère sont peu nombreux. Il y a d’une part, la gare St-Jean puis, face à la place d’Armagnac, l’édifice du tri postal. Malheureusement, la démolition de ce dernier est prévue dans le projet de l’ilot d’Armagnac Sud. La question des points de repère en est une préoccupante pour les designers urbains; on dit vouloir faire en sorte que certains bâtiments deviennent des éléments signalétiques tout au long des parcours structurants annoncés.

Les limites de l’ilot d’Armagnac sont plutôt bien définies. À l’Ouest, il y a inévitablement les rails de chemin de fer qui font office de coupure marquée dans le paysage urbain. Cependant, par la présence du tram et la création future d’un lien supplémentaire entre les quartiers de Belcier et de St-Jean, on cherche réellement à amoindrir les impacts  négatifs de cette coupure. Une autre limite au site est celle de la Garonne. Toutefois, avec les rénovations récentes qu’’on y connait, cette limite n’agit pas aussi négativement qu’une coupure nette dans le tissu comme le passage des rails de chemin de fer. La dernière limite franche actuellement en place aux alentours de l’ilot d’Armagnac est la gare de tri et de marchandise au Sud. Cependant, la totalité de ces rails et de ces installations seront démolis afin de laisser place à un renouveau urbanistique.

Les limites

Trois domaines principaux se distinguent dans le quartier Belcier. Il y a tout d’abord le quartier résidentiel d’échoppes avec des développements en cœur d’ilots au Nord, la section à l’Est du marché alimentaire de produits en gros (Bio MIN) se caractérisant par de nombreux bâtiments industriels et, finalement, la gare de tri qui deviendra l’ilot d’Armagnac Sud. Le projet de l’ilot d’Armagnac Nord (à l’étude), s’inscrit à la rotule entre ces trois domaines. De par sa densité et ses formes urbaines, il s’intègre davantage au domaine de l’ilot d’Armagnac Sud avec lequel on souhaite davantage de liens qu’avec les deux autres domaines. L’ilot d’Armagnac se distingue ici du quartier résidentiel Belcier de par la mixité de ses fonctions et des gabarits d’édifice et du domaine Bio MIN pour des raisons fonctionnelles intrinsèques.

Les domaines

En général, le projet d’Armagnac respecte l’alignement des rues et il y a peu d’ouvertures sur les cœurs d’ilots contribuant ainsi à conserver un cloisonnement des rues agréable pour le piéton. Aussi, il y a une diversité intéressante au niveau des différentes rues du projet.

 

Le cloisonnement des rues

Analyse de la lisibilité

Analyse des perméabilités

La place d’Armagnac
Ici, on cherche à renforcer la présence de la place par le bâti et les usages de celui-ci. En effet, comme on l’a vu précédemment, sur cette place se côtoient des usages commerciaux ainsi que publics (médiathèque, gymnase, crèche). Par la forme du bâti, on aménage un vide afin de créer de l’espace public appropriable. Étant donné sa forme distinctive et ses proportions généreuses, on veut accentuer la lisibilité de la place afin d’éviter qu’elle soit lue comme un simple élargissement des voies. De plus, on cherche à donner à cette place une multitude d’accès sans qu’il n’y ait nécessairement de lien visuel direct entre l’entrée et la sortie. Ainsi, on fait en sorte que l’utilisateur s’y attarde plus longtemps et que la place devienne plus qu’un simple lieu de transit.





 

Prélude
Le projet “Prélude” se situe en tête d’ilot Ouest du projet d’Armagnac. Le bâtiment est un immeuble à bureaux de haute densité offrant 9000 m² de surface. Bien que « prélude » ne soit pas un pôle attracteur de piétons à proprement parler, il s’agit néanmoins d’un pôle d’emploi assez important à l’échelle du site. Le Bâtiment se veut l’élément signal de l’entrée vers le nouveau Belcier et fait face à l’arrivée de la gare St-Jean. En fait, le projet de bureaux découle directement de la présence de celle-ci et cherche à l’unir autant que possible à la requalification du quartier.

Arrêt du tramway
L’arrêt du tramway coin Sarrette et Delacroix est une polarité assez mineure dans le réseau de transport en commun, mais plutôt importante au niveau du quartier. Le bâti qui le borde est en lien direct avec son identification comme une polarité de petite importance; quelques commerces et un hôtel géré par la SNCF pour accueillir son personnel sur la route, également un usage grandement en lien avec la gare.

Analyse du flux de piétons

 

Analyse des polarités

Pleins et vides

L'évolution du projet urbain

Le projet urbain en quelques lignes

L'axe jardin

Un coeur d'ilot

Rue Sarrette
On peut ici remarquer que la rue de desserte centrale de l’ilot d’Armagnac est plutôt bien encloisonnée, voire même trop. Avec une largeur de rue assez réduite (9m incluant les trottoirs) et du R+5 et R+6 en front bâti, la rue donne une impression d’espace réduit. Toutefois, comme il a été mentionné précédemment, cette rue n’est pas prévue pour un flux piétonnier soutenu.

Rue D’Armagnac
La rue, ses parkings en bordure d’allée et ses trottoirs totalisent 17m pour du R+3 à du R+6, ce qui est, selon Bentley et al, globalement bien comme proportions de rues.

Rue Terre de Bordé
En incluant la rue et le trottoir, la rue Terre de Bordé fait 9m. D’un côté s’installe le projet « Prélude » vu précédemment avec une hauteur de R+7. Toutefois, comme le projet fait face aux rails de chemin de fer et donc qu’il n’a aucun voisin à l’avant, la rue Terre de Bordé n’offre aucun sentiment de cloisonnement. De plus, aucun flux piéton n’a été prévu à cet endroit, la voiture faisant figure d’unique usagère.

Rue Beck
La rue Beck, qui longe la place d’Armagnac, est d’une largeur de 23 m en incluant le corridor tramway et la rue. Son bâti varie graduellement du R+6 jusqu’à du R+3 à mesure qu’on se rapproche de la place. Puisque la rue tourne et qu’il y a à cet endroit un carrefour où se connectent des rues avec des angles particuliers, on a laissé le coin plutôt ouvert, perceptible afin de permettre une lisibilité accrue et une perméabilité visuelle. Cependant, comme il y a la place d’un côté, le sentiment de cloisonnement est ici amoindri.

Rue Delacroix​​
Avec tous les modes de circulation qui se côtoient ici (voiture, tram, piéton), on a une largeur de rue de 38m pour des bâtiments limitrophes allant de R+1 à R+4. Cela pourrait faire en sorte de créer une rue qui ne soit pas suffisamment encloisonnée. Cependant, la création d’un mail planté tout le long de l’allée contribue à éviter que cette dernière soit trop ouverte et que la circulation piétonne n’y soit pas agréable..

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