top of page

        Au fil de l’industrialisation et de la globalisation, se nourrir au sein de la ville occidentale est devenu chose banale et largement accessible. Mais qu’en est-il pour les citadins de demain, ceux qui auront subi les conséquences sur la planète des changements climatiques? Plus que jamais, les questions d’accès à la nourriture en milieu urbain sont primordiales. Ainsi, le FOD (Food Oriented Development), est un concept selon lequel nos villes devraient être pensées et organisées en fonction de l’accès à la nourriture. Ce mode de développement vise à permettre à tous les habitants de la ville, quels que soit leur condition sociale ou leur revenus, d’avoir accès à une nourriture saine et ce, en quantité suffisante. Si le concept de FOD est peu été étudié pour le moment, il y a fort à parier qu’il s’agira d’une des clés de voûte de la ville de demain.


        À travers les politiques, les plans d’aménagement et la programmation urbaine, le FOD vise à intégrer un maximum de questions reliées à l’alimentation et ce, à toutes les étapes du processus alimentaire et à toutes les échelles de la ville. En touchant autant de sphères entourant les façons de s’alimenter et de faire la ville, le FOD implique une multitude d’intervenants que ce soit les agriculteurs, les usines de transformations, les distributeurs, les détaillants, les chercheurs et les décideurs. De ce fait, le FOD se porte garant d’une vision globale servant à orienter des décisions politiques, urbanistiques et environnementales afin de conserver et améliorer le réseau qui nous nourrit. Il devient alors intéressant de se demander comment, à travers cette vision d’une ville orientée sur l’accès à l’alimentation, les designers urbains ont-ils un rôle à jouer dans l’évolution des pratiques et des façons de penser la ville. Il devient alors intéressant de se demander comment, à travers cette vision d’une ville orientée sur l’accès à l’alimentation, les designers urbains ont-ils un rôle à jouer dans l’évolution des pratiques et des façons de penser la ville.

 

 

        De plus en plus, les villes entament une réflexion concernant les questions alimentaires en milieu urbain. Parmi elles, la ville d’Edmonton a récemment organisé une série de conférences ayant pour thème « Food In the City ». Cette initiative s’inscrit dans une réflexion globale sur l’accès à la nourriture au terme de laquelle, en octobre 2012, est paru un feuillet de recommandations pour une ville impliquée dans son système alimentaire. Le document « FRESH : Edmonton’s Food & Urban Agriculture Strategy » énonce quantité de stratégies en lien avec le FOD et qui permettra d’orienter le design urbain au sein de cette ville. Le rapport, aussi récent soit-il, trouve écho dans certains projets de la ville. C’est le cas, entre autres, du projet urbain « City Centre Redevelopment »  né du consortium Perkins + Will, Civitas et Group 2 s’inscrivant dans un immense site laissé vacant par la relocalisation de l’aéroport principal de la ville d’Edmonton.


        Dans un premier temps, il sera pertinent d’explorer les différentes stratégies accessibles aux designers urbains afin d’améliorer la sécurité alimentaire d’une ville et ce, à toutes les étapes du processus alimentaire (voir fig. 1). Ensuite, les différents impacts reliés au FOD au sein d’une ville seront énoncés, qu’ils soient économiques, environnementaux, sur la santé, politiques ou sociaux.

        Au sein d’une municipalité visant l’intégration des principes du FOD, la gouvernance et l’éducation sont des conditions sine qua non à l’efficacité des stratégies adoptées. Pour un fonctionnement adéquat, la politique d’une ville face au FOD doit effectivement s’accompagner de l’énonciation claire des principes de base qui guideront les décisions, comme c’est le cas pour la ville d’Edmonton avec son rapport « FRESH ». Ce dernier vise à dresser une liste de dispositions qui seront mises en place par la municipalité et les stratégies de design qu’elle prône. À l’instar de plusieurs rapports du genre, « FRESH » énonce d’entrée de jeu qu’Edmonton devra se doter d’un conseil pour une politique alimentaire globalisée, une vision d’ensemble du FOD. Ensuite, le rapport d’Edmonton énonce des volontés de gouvernance claires visant à changer la situation actuelle telles que la protection des terres agricoles en prônant l’ « infill » urbain et de nombreux dispositifs économiques facilitant l’initiative citoyenne. La plupart des villes soucieuses du FOD se dotent également d’une charte pour la sécurité alimentaire visant à permettre l’accès à tous à une nourriture saine et en quantité suffisante. Cette charte vise également à promouvoir l’alimentation locale et planifier les systèmes alimentaires à toutes les échelles. 

Nourrir la ville

S T R A T É G I E S   D E   D E S I G N

Finalement, une bonne gouvernance face au FOD se doit d’élaborer des programmes d’information aux systèmes alimentaires puisque l’éducation est souvent la clé pour un changement de perception et de pratiques. Ultimement, ces programmes visent à faire en sorte d’encourager les initiatives populaires et à informer la population sur des saines pratiques alimentaires et habitudes de vie.Un autre moyen d’encourager l’intégration des systèmes alimentaires aux pratiques citoyennes se situe au niveau de la réglementation. En effet, il est impératif pour une municipalité d’établir un règlement de zonage qui soit flexible et qui permette des pratiques productives à l’intérieur d’un milieu urbain (agriculture, fruiticulture, apiculture, etc.). Ainsi, le cadre réglementaire vise à augmenter la quantité de terrains disponibles à ces pratiques que ce soit en freinant certains développements qui ne répondent pas à des critères assez élevés ou en sollicitant les propriétaires de terrains sous-utilisés (hôpitaux, églises, écoles, etc.) à les rendre disponibles à la production. De plus, la règlementation doit pouvoir permettre une diversité fonctionnelle et établir des lignes directrices de design par rapport à l’intégration au tissu urbain, aux hauteurs, aux densités et aux usages. Ainsi, le projet « City Centre Redevelopment » (voir fig. 2) répond à plusieurs orientations de la ville d’Edmonton en termes de développement urbain.

        Tout d’abord, le projet s’inscrit sur un site vierge en visant la reconnexion et la consolidation du tissu environnant selon quatre stratégies clés ; la nature, les communautés, la croissance et l’historicité (voir fig. 3). Ensuite, le projet cherche à établir des grandes zones d’activités qui serviront à déterminer des logiques urbaines et des façons d’habiter variées (voir fig. 4). Ainsi, on dénote 4 grandes zones : le secteur du centre-ville, celui de la technologie et de la recherche, le parc puis finalement le secteur « Agrihood » qui nous intéressera davantage ici (voir fig. 5 & 6). Ce secteur, davantage ciblé pour le résidentiel vise du logement orienté vers la famille et une mixité d’usages qui permettra aux futurs résidents de travailler, magasiner, s’éduquer et se récréer au sein du quartier. « Agrihood »  vise également à permettre des côtoiements entre les usages résidentiels et productifs, ce qui est essentiel pour l’intégration de l’agriculture urbaine. Le projet vise également à établir une 

densité nette intéressante (environ 125 u/ha) en offrant des gabarits d’immeubles allant de la maison de ville en passant par une majorité d’immeubles multifamiliaux de hauteur moyenne jusqu’à certains immeubles de hauteurs plus importantes stratégiquement localisés afin de mettre en valeur le passé aéronautique du site. Le tout est orienté et distribué afin de permettre un accès optimal au solaire et ainsi favoriser l’agriculture urbaine (voir fig.7). De plus, la question du logement social est très importante dans les FOD. Effectivement, les personnes à faible revenu sont souvent confrontées au choix de payer le loyer ou acheter de la nourriture (Oswald, 2009). Fournir des logements abordables est un moyen supplémentaire de lutter contre la précarité alimentaire au sein d’une ville. Ainsi, le projet d’Edmonton compte 20% de logements abordables, ce qui représente presque le double de la moyenne Edmontonienne (Ville d’Edmonton, 2001).

        Bien évidemment, l’élément clé dans le concept de FOD se situe au niveau de la production alimentaire. Comme mentionné plus haut, le projet d’Edmonton vise un design urbain facilitant la pratique du potager urbain, d’une part, mais aussi de plusieurs autres formes d’agriculture urbaine. Tout d’abord, on peut distinguer deux grandes catégories d’agriculture urbaine : au sol et à même l’architecture. La première catégorie englobe le potager standard, mais également la production sur des terrains laissés vacants par la ville ou sous-utilisés tels que les friches, les terrains institutionnels, les parcs urbains ou les bordures de route. Bien qu’ils soient rarement utilisés à des fins productives, tous ces terrains ont un potentiel, en autant que leurs spécificités soient respectées dans leur exploitation (voir fig. 8). Ainsi, on optera pour des cultures maraichères lorsque l’espace est suffisant et davantage pour un paysage comestible (arbres fruitiers, baies, fines herbes, vignes) pour les espaces publics ou moins accessibles. Quant à l’agriculture urbaine à même l’architecture, il s’agit souvent d’initiatives faciles à réaliser et qui occupent peu d’espace.

Dans le projet d’Edmonton, par exemple, on retrouve bon nombre de ces stratégies comme l’agriculture sur les toits et les façades (tel qu’un mur planté), en pot sur les balcons, escaliers extérieurs ou rebords de fenêtre ou bien l’agriculture à l’intérieur de serres (voir fig.9 & 10). La production alimentaire au sein de la ville peut également englober l’élevage de poules ou l’apiculture. Il ne s’agit là que de quelques pistes relativement « low-tech » en matière de production alimentaire, mais la recherche dans ce domaine évolue et propose maintenant des solutions alternatives telles que les fermes verticales ou les fermes aquaponiques (qui inclut des poissons).


        Suite à la production, c’est l’étape de la transformation et de la distribution qui prend place. Tout d’abord, le fait d’inclure, au sein d’un quartier, des cuisines commerciales et communautaires permet la transformation à plus petite échelle des récoltes et une mise en relation directe des habitants avec la transformation alimentaire. Actuellement, la production alimentaire s’effectue souvent à des centaines de kilomètres de la ville ce qui occasionne un énorme besoin en transport et donc l’émission d’une quantité importante de GES (gaz à effet de serre). La production locale d’aliments, nécessite en moyenne 10 fois moins d’énergie que son acheminement de la campagne vers la ville (Les partenaires pour le développement de la sécurité alimentaire, 2001). Afin de rendre le transport et la distribution efficace, les villes créent de plus en plus des terminaux de nourriture, sorte de plaques tournantes dans la distribution alimentaire. Ainsi, ces terminaux deviennent l’endroit où transite la majorité des produits alimentaires et permet un contrôle et un accès à la production locale.

Dans le processus alimentaire vient ensuite l’étape de la vente et de l’achat. Pour le FOD, La localisation adéquate des infrastructures reliées à la nourriture (supermarchés, épiceries, restaurants, marchés) et leur intégration à la vie urbaine est primordiale. Dans le secteur « Agrihood » de « City Centre Redevelopment », par exemple, une rue de commerce alimentaire dessert directement les habitations et leurs installations productives (voir fig.11). Ainsi, le citoyen peut produire, vendre et échanger à proximité et être en mesure de s’approvisionner en nourriture saine et locale. Dans le projet d’Edmonton, cet axe commercial sert également d’axe majeur de transit et les commerces de proximité y sont implantés à proximité des arrêts de tramway. Bush Pilot Runway devient également le lieu propice pour la localisation de concentrateurs alimentaires,

des lieux où l’on cherche à amener sous un même toit les différents acteurs de la production alimentaire (bureaux d’entreprises alimentaires, restaurants, cuisines communautaires, marchés, etc.).


        Après la vente et l’achat vient ensuite la consommation et la célébration. Tout d’abord, le fait de créer des espaces publics intéressants et agréables afin de permettre la consommation en plein-air de la nourriture (en terrasse, en pique-nique ou en restauration de rue) contribue à la célébration de celle-ci (voir fig. 12). Ces espaces peuvent également être propices aux festivals alimentaires et devenir un lieu d’échanges sociaux et interculturels. Il est aussi possible d’intégrer, au sein d’un tel quartier, des écoles de cuisine, des cuisines communautaires et des écomusées sur le thème de l’alimentation

        Le concept de FOD prend également tout son sens au niveau de la gestion des déchets et de la récupération. On y préconise la réduction des résidus, la récupération et le recyclage. Toutefois, l’idée ne se limite pas seulement à limiter les déchets mais également à se servir de ceux-ci d’une façon productive afin de refermer la boucle du système alimentaire. Ainsi, on se sert des déchets organiques en tant que compost et on récupère les eaux de pluie pour l’agriculture à travers des dispositifs faciles à prévoir dans un projet urbain. De plus, le fait de préconiser une production locale permet de réduire le suremballage des denrées alimentaires pour le transport, une autre façon directe de réduire la quantité de rebuts. Évidemment, toutes les stratégies énoncées plus haut sont fonction du degré d’urbanisation d’un secteur donné et les conditions inhérentes à celui-ci (voir fig.13).

I M P A C T S

        Malgré le fait que le concept de FOD soit encore plutôt récent en design urbain, plusieurs impacts positifs ont pu être remarqués. Au niveau de l’économie, le fait d’appuyer le marché alimentaire local contribue évidemment à la croissance économique de la ville puisqu’on y conserve les capitaux financiers afin s’approvisionner en nourriture. Cela permet également à toutes les compagnies de réduire leurs coûts en transport, contribuant ainsi à réduire la congestion autoroutière et donc à éviter d’autres surcoûts du système routier.  Ultimement, la baisse des dépenses en transport peut permettre de donner plus facilement accès à une nourriture saine à bon marché et donc une certaine sécurité économique face à l’alimentation. De plus, le fait de prôner un marché local devient un moteur du développement urbain tout en créant davantage d’emplois dans la communauté.



        Au niveau environnemental, les impacts des FOD sont majeurs. Tout d’abord, la composition végétale des potagers urbains permet l’absorption de rayons solaires responsables des GES et du smog et aide à réduire les ilots de chaleur par évapotranspiration des plantes. De plus, le sol de ces potagers absorbe une partie des eaux de ruissellement et, comme on y utilise les déchets organiques comme compost, cela permet également de contribuer à la réduction des déchets dans les sites d’enfouissement. Puisque l’agriculture urbaine est souvent pratiquée à l’aide de moyens naturels, elle permet de réduire la quantité de pesticides utilisés et déversés dans la nature. Ainsi, on contribue à la préservation de l’environnement tout en permettant un maillage écologique au sein des villes. Ce maillage donne lieu à une préservation de la biodiversité et du patrimoine végétal. De plus, comme les FOD visent la réduction du transport de la nourriture, cela permet de réduire l’émission de GES issus du transport et à réduire notre dépendance aux énergies fossiles.

 

        Du côté de la santé, le développement basé sur les systèmes alimentaires semble avoir de nombreux impacts positifs. Tout d’abord, il vise à donner à la population un accès une alimentation saine tout en la conscientisant face à celle-ci. Ainsi, puisqu’il y a, dans l’agriculture urbaine, un contrôle des cultures et de ce qu’on mange, une certaine sensibilisation aux questions alimentaires s’opère. Au final, l’implication des citoyens dans la production alimentaire amène souvent une sensibilité renouvelée à la vie démocratique de la cité aux questions d’urbanisme, de justice sociale et d’intolérance.


        Bien que le FOD vise d’abord une sécurité alimentaire, on peut remarquer que les impacts les plus positifs et les plus rapidement observables se situent au niveau social et culturel. Ainsi, comme le révèle une étude de 1991 sur les jardins communautaires de Philadelphie, « les jardiniers sont plus enclins que le reste de la population à participer aux activités du quartier » (Les partenaires pour le développement de la sécurité alimentaire, 2001). De plus, le fait de s’impliquer à la production alimentaire contribue à donner aux citoyens un sentiment de, de fierté, de confiance en soi et d’autonomie associés au fait de subvenir à une partie de ses besoins sans dépendre d’un autre. De plus, pratiquer l’agriculture urbaine fait souvent naître un sentiment d’appartenance et de propriété collective ce qui facilite les échanges entre voisins. Ainsi, le fait d’établir des liens entre les différents habitants d’un quartier permet l’incorporation de groupes plus marginalisés à une vie économique, sociale et démocratique plus active. On favorise alors l’accès à la nourriture pour les populations en les intégrant dans le processus ce qui leur permet de « consommer autrement, d’échapper au ghetto de la nourriture pour pauvres » (Cérézuelle, 1999). Le potager urbain devient à la fois un outil d’éducation et un espace de loisir, de détente et de plaisir; bref, un outil de développement social. Il permet de mettre en valeur l’identité alimentaire locale tout en véhiculant des valeurs telles que l’entraide, le partage, la patience et la diversité. Ultimement, le FOD peut contribuer à amener le citoyen vers une certaine forme d’empowerment, c’est-à-dire le fait de transposer à l’échelle de la vie sociale les valeurs acquises au potager. C’est à ce moment que les bienfaits deviennent d’autant plus importants qu’ils dépassent la simple action de se nourrir et atteignent les autres sphères de la vie citoyenne.

C O N C L U S I O N

        En outre, si la sécurité alimentaire est l’un des enjeux majeurs de demain, une vision globale comme le FOD constitue manifestement l’une des pistes de solution. Comme mentionné précédemment, l’objectif du FOD est pourtant simple; créer un cadre de vie permettant à tous de manger sainement et à sa faim. Cependant,  la réalisation de cet objectif passe par une action concertée de tous les intervenants de la ville. Ainsi, il a été vu que le designer urbain a effectivement son rôle à jouer dans une ville basant son développement sur le concept de FOD et ce, à travers toutes les étapes du processus alimentaire. Toutefois, l’objectif du développement orienté vers l’alimentation ne sera pleinement effectif que s’il est la résultante des efforts de tous les acteurs impliqués. C’est alors que les impacts mentionnés plus haut pourront devenir pleinement observables et quantifiables au sein d’une ville.

        Bien que le projet « City Centre Redevelopment » ne soit pas encore entamé, on peut d’ores et déjà parier que sa politique favorisant les échanges et la mise sur pied d’un système alimentaire viable seront les clés de sa durabilité. Cependant, le projet urbain et les innovations technologiques ne devraient pas être perçus comme une fin en soi puisque, comme mentionné précédemment, les initiatives de FOD sont souvent vaines sans une participation citoyenne active et engagée. Le FOD, c’est aussi une vision optimiste du futur vers une idéologie davantage basée sur l’idée de prévoir maintenant pour en profiter maintenant. Ainsi, Edward Robbins résume : « When considering the future of our collective urbanism, don’t forget to think of how it tastes » (De la Salle, 2011).

R É F É R E N C E S   B I B L I O G R A P H I Q U E S

Périodiques


1. L. KAUFMAN, Jerome. Food System Planning : Moving Up the Planner’s Ladder. Plan Canada, été 2009, vol 49, no. 2. P. 12 à 16
2. OSWALD, Janet. Planning for urban agriculture. Plan Canada, été 2009, vol. 49, no. 2. p. 35 à 38
3. POTHUKUCHI, Kameshwari & L. KAUFMAN, Jerome. Food system : A Stranger to the Planning Field. Journal of the American planning association. Printemps 2000, vol. 66, no. 2. p.


Monographies


1. CÉREZUELLE, Daniel. Jardinage et Développement Social, Éditions Charles Léopold Mayer. Paris, 1999.
2. DE LA SALLE, Janin & Mark HOLLAND. Agricultural Urbanism : Handbook for building sustainable food & agriculture systems in 21st century cities. Green Frigate Books. Winnipeg, 2011.


Internet


3. Urban Design Forum. FOD (food oriented design),http://udf.org.au/udf-quarterly/udfq-89-march-2010/article/fod-food-oriented-design-for-thought-returning-agriculture-to-our-urban-spaces/. Consulté le 23 novembre 2012, [En ligne]

4. Food System Planning,  http://www.foodsystemsplanning.com/. Consulté le 23 novembre 2012, [En ligne]
5. City of Edmonton, http://www.edmonton.ca/. Consulté le 23 novembre 2012, [En ligne]


Autres publications


6. DVRPC, Food System Planning, Philadelphie, avril 2010
7. Food and Urban Agriculture Advisory Committee. FRESH : Edmonton’s Food & Urban Agriculture Strategy. Edmonton, octobre 2012
8. Hodgson K, Caton Campbell M & Bailkey M. Urban Agriculture: Growing Healthy, Sustainable Places. American Planning Association, Planning Advisory Service Repor t Number 563, Janvier 2011.
9. Les Partenaires pour le Développement de la Sécurité Alimentaire. Des gestes plus grands que la panse. Montréal, juin 2001
10. Ville d’Edmonton. Low-Income and Special Needs Housing Strategy. Edmonton, 2001
11. Ville d’Edmonton, City Centre  Redevelopment. Edmonton, mai 2012

bottom of page